Alternative appréciable au manque de places dans les ports à flots, les ports à sec connaissent un beau succès. Ils sont cependant peu nombreux dans le Var où on en compte moins d’une dizaine, la plupart se situant dans la région hyéroise. Dans la mesure où leur installation nécessite un accès direct à la mer et qu’elle est confrontée aux strictes règles des plans d’urbanisme et de prévention des risques, leur développement n’est pas chose aisée.
Contrairement à la façade atlantique, aucune organisation ne les fédère en méditerranée. En l’absence de chiffres officiels on estime cependant à environ 2 000 le nombre de place de ports à sec dans notre département dont les 432 kms de côtes offrent 24 500 postes d’amarrage dans les ports à flots.
Venus des Etats-Unis, ils sont arrivés en France dans les années 80, le premier port à sec ayant été créé à Mandelieu-La Napoule.
Le fonctionnement d’un port à sec est simple. Les bateaux sont garés dans d’immenses casiers. A la demande du plaisancier un chariot élévateur sort le bateau de son emplacement et le dépose dans l’eau. Manœuvre inverse au retour.
Et les avantages sont appréciables. Le port à sec est en premier lieu une efficace alternative à la construction de nouvelles infrastructures trop lourdes. Il participe ainsi à la protection du littoral. Pour le plaisancier, il est facile d’utilisation, permet un moindre entretien de la coque ce qui rend le concept très respectueux de l’environnement. Les propriétaires des bateaux y trouveront donc une solution à leur besoin alliant aspect pratique, économie et confort d’utilisation pour une fourchette de prix variant de 1800 € à 3400 €, selon la taille du bateau.
Nous sommes allés à la rencontre de trois entreprises exploitant cette activité : immersion dans trois ports à sec varois.