Première destination touristique du premier département de France après Paris sur ce segment d’activité, la Métropole Toulon Provence Méditerranée affiche 24% des nuitées (soit 22 millions en 2018) pour 3,5 millions de visiteurs.
« Nous sommes la première destination touristique du Var, avant Saint-Tropez », revendique Jean-Pierre Giran, président de l’Epic Office de Tourisme de la Métropole Toulon Provence Méditerranée et maire de Hyères. Sa commune affichant pour sa part 50% des taxes de séjour du territoire métropolitain ainsi qu’une longue tradition touristique symbolisée par le « spot » n°1 que constitue Porquerolles. Sur le plan touristique, environnemental, culturel, tout y est réuni pour en faire une île… d’or.
Ce territoire TPM de 430 000 habitants (42% de la population varoise) et 400 km de côtes capte en effet 3,5 millions de touristes par an et plus de 22 millions de nuitées, soit 24% du total départemental. Cela représente près de 900 millions d’euros de retombées économiques et 6 400 emplois directement liés au tourisme. Une activité phare qui attire une clientèle aux trois quarts nationale (76% selon les données Flux vision 2016, issus d’Ile de France (25%) de Paca (20%), de Rhône Alpes (17%). Les marchés étrangers (24% donc), sont principalement européens (en particulier via les lignes aériennes de l’aéroport international Toulon-Hyères), avec une dominante Allemande (31%), devant la Belgique et le Luxembourg (14%), la Suisse et l’Italie (8%), le Royaume-Unis (7%)… Les marchés plus lointains, Pays de l’Europe centrale et orientale, Japon, Brésil, Amérique du Nord, occupent 20% de ce marché.
Atouts naturels et patrimoniaux
Afin d’étaler la saison qui demeure très estivale, les marges de progrès se situent sur le segment tourisme d’affaires, ce que permettent des équipements qualitatifs comme le Palais Neptune de Toulon ou le Forum du Casino de Hyères. « Compte tenu du développement des croisières, il nous faut également mieux capter le public des croisiéristes quand il arrive et mieux le guider vers les richesses de la métropole. L’effort en ce sens doit être collectif », prône Jean-Pierre Giran. Constatant l’effet positif du Hilton de Stéphane Lelièvre à La Seyne-sur-mer, le vice-président de TPM se félicite également de la montée en puissance nécessaire de l’hôtellerie haut de gamme, en l’occurrence s’agissant des projets toulonnais et hyérois en perspective.
Le tourisme de randonnée et de nature semble être une voie intéressante de diversification, considérant la grande préservation du territoire en général. Ses exceptionnels atouts naturels, servis par une grande capacité d’hébergement, sont la force vive et nourricière de son tourisme de masse, sur le littoral bien entendu ainsi que dans l’arrière-pays. Ils sont en outre particulièrement bien abondés par les grands aménagements patrimoniaux et culturels qui montent en puissance, mais aussi portuaires dans la grande rade de Toulon (2eport français en nombre de passagers, 1erport de desserte avec la Corse, la Sardaigne et les Baléares). Sans oublier ses grands événements et son terroir que l’on retrouve sur les marchés traditionnels, cultivant la tradition comme autant de richesses contribuant à pérenniser cette destination phare.
Repères
Office de tourisme intercommunal
Etablissement public industriel et commercial (Epic)
Président : Jean-Pierre Giran
Directrice : Sandrine Capdevielle
68 salariés
10 bureaux d’informations tourisme
Office classé catégorie 1 et marqué Qualité Tourisme