Château Pimo : authentique « palace » à la campagne

Sibylle et Fabien Bihour sont au petit soin pour leur écrin design dans la campagne dracénoise, un « mirage » au cœur de 3,5 hectares de verdure, et un effet waouh garanti, alliant émotions, bien-être et luxe en toute simplicité. Au Château Pimo, on cultive avant tout l’authentique.
« J’ai les goûts les plus simples du monde, je me contente du meilleur », écrivait Oscar Wilde que Sibylle Bihour aime citer, s’appliquant ce précepte avec son époux Fabien. De la théorie à la pratique il n’y a qu’un pas, en l’occurrence de géant tant il y avait à faire, franchi à la faveur de leur investissement dans une bâtisse de l’époque victorienne qui tombait en désuétude, à la périphérie verdoyante de Draguignan. Un choix qui se transforme en incroyable aventure. Entrepreneurs dans l’âme, Sibylle dans le lien entre affaires publiques et privées, Fabien dans l’informatique, cannois d’adoption et d’union maritale tout en vivant à Paris, ils cherchaient à investir dans le Sud. Après beaucoup d’investigations et une forte déception, devant renoncer à l’acquisition d’un hôtel particulier à Lorgues en raison du mode dégradé de l’économie durant la période Covid, ils laissent plus ou moins tomber l’idée.
« J’ai continué de regarder les annonces immobilières de biens que je ne peux pas me payer », explique Sibylle, dont la passion pour le luxe n’est pas feinte. Elle tombe sur la perle rare, après transformations potentielles et à condition d’avoir beaucoup d’imagination. Au regard de l’ampleur de la tâche, Fabien tente de la dissuader, en vain. Elle missionne des amis habitant en Dracénie pour aller vite jeter un œil. Verdict : « vous ne pouvez pas passer à côté ». Les dés sont jetés.
Vraie histoire familiale
Leur loft de rêve parisien est vendu tout de suite (ils n’en sont pas à leur coup d’essai dans les aménagements originaux) et la longue liste de galères commence. Malgré leur important apport, l’investissement est plus que conséquent. Les banques refusent les unes après les autres, au motif qu’il n’y pas de place pour un tel établissement haut de gamme à Draguignan, jusqu’à ce qu’un banquier du fonds tourisme de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur (M Capital), rejoint ensuite par la Société Générale), comprenne la démarche et se batte à leur côté pour faire aboutir le projet. Les travaux vont alors commencer durant une année « d’une intensité dingue », au lieu du double, au moins, en rythme de croisière, pour une ouverture officielle le 20 mars dernier.
Malgré les complications en tout genre et à tous les niveaux (architectes, entreprises, jalousies suscitées…), Sibylle et Fabien ont tenu bon, sur la patience et la diplomatie d’une part, sur l’esprit d’autre part, à savoir la conservation de l’authentique et du ressourçant, façon palace à la campagne. Ni 5 étoiles, mais avec un service de conciergerie, ni maison d’hôte, mais avec une chaleur humaine non invasive (et sans « chichi »), les gens doivent se sentir chez eux tout en tombant généralement sous le charme d’un écrin design qui casse les codes.
La bâtisse originelle de 450 m2, qui était dans son jus, a été entièrement rénovée en conservant son cachet historique, agrandie d’un spa (et massages) sous des voûtes adossées aux fondations de la maison, tandis qu’une salle de séminaires a été édifiée dans le jardin, entre vignes et oliviers, à proximité de la piscine. Le tout sur un terrain de 3,5 hectares, point de départ de balades à vélo et randonnées à pied. Les possibilités aux alentours sont vastes. « On sait se projeter à partir d’une ruine », souligne Fabien, fort de leur passé commun en la matière, même si Château Pimo est leur joyau. Initialement appelé Château Rouge, il a été rebaptisé ainsi par l’une de leurs deux fillettes, avec qui ils faisaient des rimes dans la voiture en se rendant dans une agence pour brainstormer sur le nouveau nom... Cela ne veut rien dit dans toutes les langues, c’est inédit et parfait, en ont-ils conclu. Une vraie histoire familiale !
Chant des oiseaux
Conquis par l’environnement, ayant convaincu par leur concept, s’étant donné les moyens de leur inventivité à tous les étages, Sibylle et Fabien ont façonné un lieu unique, bénéficiant du label Teritoria, présidé par Alain Ducasse, qui met depuis 50 ans « au centre de ses engagements l’environnement, la biodiversité et l’humain pour une hospitalité authentique et durable ». La définition leur colle à la peau. L’établissement dispose de 5 chambres de 24 à 46 m2, dont une suite et une junior suite, incluant tout ce qui se fait de mieux dans des standards 5 étoiles, s’agissant de la literie, de la magnifique déco, de l’innovation technologique augmentée avec des équipements de créateurs réunis en « Club design ». Le tout servi par des espaces à disposition, cuisine, bar, salon, où l’on peut commander à manger ou le faire soi-même, déguster les crus de son choix aussi, que les hôtes, prévenus à l’avance, se feront un plaisir d’acheminer.
Avec eux, tout est possible, même si leur luxe absolu est le chant des oiseaux berçant le silence et la paisibilité qui règnent en maîtres. « Les gens viennent pour être tranquilles, à la recherche d’une déconnexion totale », explique Sibylle. « Cela vaut tous les robinets en or du luxe de la Côte d’Azur », renchérit Fabien. Afin de prendre encore de la hauteur, une tour avec 6,4 mètres de plafond dotée d’un lustre monumental est en cours de finition, tandis qu’une suite des mariés est prévue dans cet endroit idéal pour l’événement et bien d’autres occasions festives, personnelles ou professionnelles.
Générosité récompensée
Dans leur bel équilibre, tous deux sont devenus ambassadeurs raffinés de la Dracénie, dont il vante les atouts culturels en ville, et les atours environnant, entre villages pittoresques, gorges du Verdon et la mer à moins de 30 km, sans oublier les bonnes adresses culinaires, dont la Brasserie les 3 Garçons avec laquelle les affinités peuvent s’apprécier au Château.
L’immersion locale est totale, y compris dans le monde économique, notamment au sein de l’Union Patronale du Var, à la fois pour faire réseau et rencontrer d’autres dirigeants, mais aussi à dessein de se faire accompagner par ses psychologues du travail dans une réflexion d’ensemble sur la place de chacun dans l’entreprise, sur l’organisation, le sens de ce que l’on fait et la manière de le faire. Avec l’envie de s’impliquer plus encore dans la vie publique comme auprès des jeunes de l’Ecole de la 2e Chance du groupe UPV pour Sibylle, peut-être en faisant profiter de sa formation en musicologie (qui ne dénote pas avec son cadre… enchanteur). « Je veux avoir une action positive sur le monde, en particulier auprès des enfants », prône-t-elle, « on change celui de demain à partir de l’éducation d’aujourd’hui ».
Pour l’heure, avec leur Château Pimo, Sibylle et Fabien figurent dans le nouveau classement des 100 plus beaux établissements « Hôtel & lodge » du monde ! Leur généreux goût des autres va se voir dans toutes les langues…







QVT, santé, RSE, économie circulaire, culture…, autant de sujets potentiels, aux côtés de l’actualité d’Enosys, service UPV d’assistantes sociales et de psychologues du travail.