Réélue à la présidence de l’UPV, Véronique Maurel fait l’unanimité  !

A l’unanimité et à bulletins secrets, une première dans l’histoire de l’UPV, Véronique Maurel vient d’être réélue en conseil d’administration à la présidence de la plus importante union patronale de France en termes de représentativité. Une belle reconnaissance à l’issue d’un mandat placé sous le sceau de l’exemplarité, de la probité, de la transparence et de la modernité.

Que de chemins parcourus en trois ans de mandat et tant de difficultés à surmonter. Devant les administrateurs réunis au siège de l’Union Patronale du Var, la présidente Véronique Maurel, candidate à sa succession pour un second et dernier mandat, conformément aux statuts qu’elle a souhaité réformer, a retracé en résumé le parcours depuis sa première élection. Un bilan auquel elle tenait particulièrement et qu’elle assume.

« Plutôt que de longs discours, je préfère les chiffres », a-t-elle entamé son explication, rappelant la surprise à son arrivée en découvrant, suite à un audit, un exercice 2022 clôturé à - 947 000 euros ! A la sortie du mandat, + 95 000 euros pour le groupe UPV ! Un retournement économique significatif, dans une parfaite union CPME-MEDEF, renforçant sa position de partenaire incontournable de l’économie varoise, sachant que Véronique Maurel porte aussi la bonne parole entrepreneuriale en haut lieu. Présidente de la CPME 83, elle a en effet été nommée il y a quelques semaines au Comité Exécutif de la CPME nationale, en charge des industries de Défense.

Retour au militantisme

Malgré les marges de manœuvre considérablement grevés, elle a répondu par le travail pour redresser une Union Patronale du Var en danger, de même que les quelque 180 personnes qu’elle emploie. « Entourée d’un bureau composé de personnes toutes compétentes dans leur matière et partageant les mêmes valeurs que moi, nous avons travaillé sans relâche avec, comme fil conducteur, le programme 2022 fondé sur 4 grands axes. L’humain, les territoires, le lien, les moyens et ressources internes ».

Le retour au militantisme est la première action mise en exergue par la présidente, rappelant le rôle d’un syndicat patronal auquel les entreprises adhèrent pour être protégées et défendues, à l’image du combat mené contre le Versement mobilité régional, « un impôt de plus, un impôt de trop ».

La liste des services offerts aux adhérents a été complètement revue. Exit le guide utopique au profit des services essentiels. « Un adhérent qui bénéficie réellement des services qu’on lui a promis ne décotise pas ! ».

Deux premières actions, et non des moindres, qui ont permis de répondre à la question existentielle posée en début de mandat : pourquoi j’adhère à l’UPV ? « Si on vous le demande, c’est simple, pour ses missions syndicales et ses services ! », a déclaré Véronique Maurel.

Liens recréés

En outre, le lien avec les adhérents a été recréé, que ce soit en se redéployant à nouveau sur les territoires par le biais des délégations, à l’image de l’ouverture de celle de Saint-Tropez en 2023, ou encore des deux campus de l’E2C La Seyne et de Cogolin en 2024, ou en mettant des moyens humains via la création d’un service de fidélisation. « Aujourd’hui, les équipes de l’UPV prennent contact régulièrement par téléphone avec les adhérents. Cette pratique pourtant facile n’était pas monnaie courante auparavant ».

Le lien toujours, a aussi été recréé avec les mandataires de l’UPV, qui sont pour la présidente, et pour l’avoir été elle-même, la « courroie de transmission du syndicalisme patronal. Ils sont discrets et efficaces, bosseurs et bénévoles. J’ai demandé qu’ils soient mis à l’honneur lors de notre assemblée générale du 3 juillet prochain au siège toulonnais ».

Retard à rattraper

Enfin, le changement ne pouvait pas s’opérer sans s’occuper de la « fourmilière ». D’un point de vue fonctionnel, la nécessaire réorganisation des services lancée en novembre 2023 autour d’un directeur général des services, Alain Ortali, à la méthodologie remarquable, a d’ores et déjà porté ses fruits. Elle devra se poursuivre dans les trois années à venir. S’agissant de la gouvernance, une refonte statutaire a été votée en 2024 « pour resserrer les rangs et nous obliger, ainsi que ceux qui nous succèderont, à plus de rigueur, de probité et d’exemplarité, en y ajoutant notamment des verrous que sont les comités éthique et financier ». Le premier pour s’assurer de la probité de ses responsables, le second pour veiller à la solvabilité du groupe. Chat échaudé…

Dans ce contexte de relance économique, le train de vie de l’UPV a été considérablement réduit, tandis qu’une autre refonte majeure, celle de la grille d’adhésion, a été conjointement effectuée en 2024. « C’était une bonne décision puisque depuis le 1^er janvier le delta adhésion/décotisation affiche un solde positif de plus de 100 000 euros ! ».

La présidente a évoqué également « un gros sujet qui a occupé et occupe toujours beaucoup de place dans nos esprits : le siège de l’UPV, sous avis défavorable de la commission de sécurité de Toulon depuis 2010. Si nous avons réussi à lui rendre sa place de maison mère du patronat dans le Var, le retard pris toutes ces années sur son entretien et les travaux nécessite encore beaucoup d’investissements en temps et en argent, même si les plus urgents ont été réalisés ».

Victoire totale

Remerciant ses collègues élus, son président adjoint Stéphane Benhamou, président du MEDEF Var et qui vient d’être élu président du MEDEF Sud, ses vice-présidents de délégations, son trésorier, toutes les équipes de collaboratrices et collaborateurs, avec une mention spéciale pour le secrétaire général Marc-Antoine Moché, précisant « on gagne ou on perd ensemble, et, personnellement, j’aime bien gagner », Véronique Maurel a présenté en fin d’intervention sa candidature pour le renouvellement de son mandat à la présidence de l’Union Patronale.

Après lecture par maître Alexandra Mignon-Guzmann, des conclusions du comité éthique, nouveauté indépendante portant bien son nom, et à l’issue d’un vote à bulletins secrets, elle a en effet gagné à… l’unanimité, une première du genre, et sous l’ovation des administrateurs, ajoutant le panache à la victoire.

Avec émotion et reconnaissance pour cette confiance réaffirmée, elle entend dès à présent poursuivre l’œuvre entreprise et aller encore plus loin dans l’efficience.

Toute difficulté peut devenir une opportunité aux seules conditions de savoir s’entourer et travailler. S’entourer de personnes courageuses, déterminées et qui partagent vos valeurs. Les miennes n’ont pas changé : exemplarité, probité et transparence