Fort de 50 ans d’expérience et de proximité dans la propreté des territoires (en l’occurrence au sein de 6 régions françaises), le groupe dracénois Pizzorno Environnement transforme durablement les déchets en ressources.
« Nous accompagnons la transition écologique des territoires et de leurs habitants, en zones urbaines denses, dans les milieux ruraux, dans les zones touristiques, sur un large spectre de métiers », résume Jean-Charles Devalle, directeur des affaires générales du groupe Pizzorno Environnement. Les métiers en question sont la collecte de déchet, son tri, la valorisation de la matière jusqu’à sa transformation en ressources (y compris énergétiques) dans des sites dédiés, la propreté, le transport…
C’est à Draguignan, par le transport de denrées alimentaires pour la boulangerie, que l’histoire a débuté il y a 50 ans à l’initiative d’un visionnaire, Francis Pizzorno, ex-apprenti boulanger. Une simple conversation, autour de la gêne occasionnée par l’accumulation de déchets dans la ville, avec le maire de l’époque qui lui signifie en substance de s’en occuper lui-même s’il trouve une solution, l’amène à relever le défi et à créer la première activité de collecte. C’est le véritable début de la grande aventure de la collecte de déchets pour petites et grandes collectivités, depuis le tout premier contrat de ville avec Flayosc, qui est toujours en cours, symbolisant la fidélité « maison ». Se sont ensuite greffées naturellement les activités diversifiées de traitement/valorisation des déchets, puis la propreté urbaine, considérant que le contrat avec Paris en 2000 marque un grand virage. « Dans notre secteur, nettoyer les Champs-Élysées, la plus belle avenue du monde, c’est le Graal ! », revendique fièrement Jean-Charles Devalle. Le succès appelant le succès, Toulon, Nice, Marseille, Lyon et bien d’autres comptent parmi les références multisectorielles.
Qualité de vie…
Le groupe est aujourd’hui, au moment de fêter ses 50 ans, présent dans 6 régions françaises, Provence Alpes Côte d’Azur, Île-de-France, Auvergne Rhône Alpes, Hauts de France, Centre - Val de Loire, Grand Est, comptant 35 agences, 2 504 salariés, 600 communes couvertes, 6,6 millions d’habitants desservis et affichant une forte croissance (264,6 millions de chiffre d’affaires en 2023 contre 226 millions l’année précédente). Et toujours avec son siège à Draguignan. La petite entreprise a tout d’une grande, mais tient à garder ce lien de proximité forgé dans ses valeurs, vis-à-vis de ses clients comme de ses salariés. « Nous sommes à l’écoute des besoins de chacun, avec exigence et responsabilité, facilitant l’agilité, la réactivité, l’adaptabilité, tout en demeurant très attachés à une politique sociale exemplaire favorisant l’épanouissement personnel, à travers la formation notamment, l’insertion aussi, en particulier avec l’Ecole de la 2e Chance de l’Union Patronale du Var. Sur 100 recrutements, 10 en moyenne sont issus de l’insertion. La très importante stabilité des équipes témoigne de la qualité de vie au travail chez nous, certains salariés ont 40 ans d’ancienneté ! Nous sommes une grande famille ».
Le magazine Capital a même placé en tête fin février Pizzorno Environnement dans son classement 2024 des entreprises préférées par leurs salariés dans la catégorie environnement, devant les géants du secteur. Une fierté là aussi, car cela contribue à perpétuer la « gloire » de son grand-père. Un attachement familial partagé avec sa mère Magali Devalle, fille unique de Francis Pizzorno, qui conduit depuis 2017 en qualité de présidente les destinées du groupe, avec son père et directeur général, Frédéric Devalle, avec son frère François, directeur d’exploitation dans le Golfe de Saint-Tropez, et potentiellement avec son petit frère Louis, encore à l’école.
… et de villes
L’humain chevillé au corps, cette gouvernance familiale est la meilleure garante de l’ADN originel, l’environnement. Outre les certifications qualité Iso 9001, 14001, 45001 (sécurité), attestant au gré des audits d’une amélioration maintenue et continue, la mobilité durable s’est inscrite conjointement en première ligne de conduite puisque le groupe dispose d’une des flottes de véhicules propres les plus importantes de France (25% d’un parc de 1 400 unités en 2023). Une préoccupation essentielle, corrélée à l’approche globale, dans le cadre de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dont on connaît l’impact sur le climat et la pollution de l’air.
Un demi-siècle après le transport de denrées pour les boulangers, l’esprit pionnier en économie circulaire demeure, l’envie d’innover aussi. Tant mieux, car pour accompagner la transition écologique, il y a toujours du pain sur la planche !
QVT, santé, RSE, économie circulaire, culture…, autant de sujets potentiels, aux côtés de l’actualité d’Enosys, service UPV d’assistantes sociales et de psychologues du travail.