L’Union Patronale du Var et son organisme de formation UPVFD proposent des bilans de compétences et de reconversion professionnelle via Enosys, son service d’assistantes sociales, de conseillères en économie sociale et familiale, de psychologues du travail. Un besoin plus que jamais d’actualité pour (re)trouver du sens dans son activité.
« On a deux vies et la deuxième commence quand on réalise qu’on n’en a qu’une ». L’adage de Confucius peut être décliné à l’envi, ou presque, au regard du grand bouleversement dans le monde du travail. Situer son déroulement de carrière dans l’espace et le temps était déjà devenu de plus en plus aléatoire, en raison de la déprise de la linéarité d’antan. « La Covid a accéléré la tendance et conjointement est apparue une forme de quête de sens et de priorités, voire la recherche de passions, à la croisée du professionnel et du personnel », analyse Anissa Payan, assistante sociale au sein d’Enosys. Faire un bilan de compétences en vue de trouver sa voie professionnelle, en reconversion ou pas, est dans ce contexte plus que jamais un bon vecteur de compréhension, de soi comme de son environnement. « La crise sanitaire a en effet permis à celles et ceux qui en ressentent le besoin de se poser des questions sur leur bien-être au travail, sur leurs envies aussi. Cela se manifeste de façon importante », souligne Marina Heudes, psychologue du travail. Pour sa collègue Clélia Soldani, « c’est le sens de la vie qui les interroge, y compris dans le monde professionnel. Continue-t-on dans la même logique ou cherche-t-on d’autres valeurs ? Telle est la profonde interrogation que nous constatons tout en essayant d’y répondre par un accompagnement à la réflexion qui n'est pas évident, car cela interpelle un équilibre global ». La tension en ressources humaines dans tous les secteurs à l’heure actuelle confirme ce sentiment.
Valeur ajoutée
Poser les bonnes questions, trouver ensemble les réponses les plus adaptées, aux personnes, aux circonstances, à l’époque et aux projections que l’on peut envisager, mêlant bonnes raisons et preuves certaines, est le métier des professionnelles d’Enosys, dont la capacité à tirer vers le haut le bilan de compétences est elle-même une valeur… ajoutée. En l’occurrence les quatre psychologues du travail et la conseillère en insertion professionnelle « maison ». Une compétence, justement, éprouvée de longue date par l’Union Patronale du Var sur le terrain, en phase avec son ADN depuis sa création 1937 sur un fond social, auprès des salariés autant qu’au service des chefs d’entreprises. L’expérience donne un coup d’avance d’autant plus bienvenu qu’il est assorti d’une méthodologie bien ordonnée. L’offre de services est ainsi déployée par les psychologues à travers l’entité de formation (certifié Qualiopi) UPVFD.
Figurant dans le Code du travail au titre d’une action de formation, pouvant entrer dans le cadre du CPF (compte personnel de formation) et être prescrit par différents prestataires, devant faire l’objet d’une convention avec l’entreprise pour être pris en charge par cette dernière, le bilan de compétences repose au préalable sur la définition du besoin, incluant sa genèse (problème de santé, manque de sens, envie de se reconvertir, souhait de monter en responsabilité aussi et booster sa carrière…). Un outil bien utile lors d’opportunités de mobilité interne, voire pour éviter les décrochages.
Savoir-faire
Décliné en trois phases, le bilan peut durer jusqu’à 24 heures sur 3 mois maximum, incluant du temps de travail en présentiel et en individuel (le 100% distanciel est aussi une option), avec un suivi post bilan possible à 6 mois. Cela comprend d’abord une étape préliminaire d’analyse de la demande, d’information sur le déroulé et la méthodologie, de définition des objectifs, de contractualisation. En phase d’investigation, il s’agit d’accompagner la personne dans ses réflexions, ses motivations, ses intérêts professionnels et personnels, de la confronter avec l’évaluation de ses compétences, de passer des tests divers et variés, de construire un projet. Le niveau de conclusion permet de restituer l’analyse de façon complète et d’envisager, ou non, un plan d’actions. « Le projet peut être tout simplement de se conforter et de s’apercevoir que ce que l’on fait nous correspond parfaitement », souligne Anissa. « C’est aussi la confrontation de ses valeurs avec celles de l’entreprise dans laquelle on évolue », rappelle Marina. « C’est également une occasion de mieux se connaître, de comprendre ses aspirations à un moment donné, sachant que l’on a souvent une vie intense laissant peu de temps pour réfléchir sur soi », pour Clélia.
Etat d’esprit
Arriver à faire exprimer un certain nombre de choses que l’on rêve d’accomplir, sans jamais avoir osé, fait partie de la pédagogie et du savoir-faire des psychologues, considérant que le projet doit bien entendu être réaliste et réalisable par rapport à la personne, à l’entreprise et au marché de l’emploi. Ce qui nécessite une bonne connaissance de celui-ci. En outre, un travail de fond est effectué sur les leviers et les freins, y compris ceux de la mobilité. Sur ces bases, et d’autres encore, un cheminement peut se dérouler, avec une notion de deuil plus ou moins importante selon la radicalité du changement.
Pas de prérequis, mais un fil rouge que toutes revendiquent de concert, l’état d’esprit. Pour que la démarche soit efficiente, il est primordial que la personne qui suit le bilan en vue d’une reconversion professionnelle s’investisse, comme pour une thérapie même cela n’en est pas une. Il n’est d’ailleurs pas opportun de se lancer dans un bilan quand on est en souffrance. Une constante aussi, comme dans toutes les prestations Enosys : la confidentialité. Une vertu essentielle érigée en marque de fabrique !
QVT, santé, RSE, économie circulaire, culture…, autant de sujets potentiels, aux côtés de l’actualité d’Enosys, service UPV d’assistantes sociales et de psychologues du travail.